Cette célèbre réplique est d’Audiart dans le film « Pile ou face » est valable pour ce dossier hors normes de Madagascar. Comment se fait il qu’une plainte pour intrusion informatique et écoute téléphonique à Madagascar, chez CONNECTIC, se termine par la mise en mandat de dépôt du plaignant, de Solo patron de CONNECTIC, pendant cinq mois à Antanimora puis après sa condamnation en première instance puis en appel à 2 ans de prison avec sursis et 1.500.000.000 d’Ariary (1 milliard 500 millions) de dommages et intérêts à RANARISON Tsilavo gérant fondateur de NEXTHOPE depuis novembre 2012, ancien directeur exécutif de CONNECTIC jusqu’en septembre 2012.
Solo porte plainte pour intrusion informatique, l’affaire est jugée en appel à Antananarivo en juillet 2015 et sans crier gare, Solo a été mis en mandat de dépôt pendant cinq mois à Antanimora trois semaines après avec par pur hasard les acteurs de l’intrusion information en rôle principal ou en tant que témoins, notamment RAHARISON Gisèle et RAKOTOARISOA Lyna. On peut s’attendre à tout à Madagascar, mais avoir le culot et oser faire cette tour de magie nous laisse dubitatif.
Ainsi quatre fois, avec des preuves en main, la justice malgache a sorti des des des jugements sans fondement. La justice malgache ? Il ne faut pas surtout exagérer et faire une généralisation ; ce sont plutôt le tribunal de première instance d’Antananarivo et la Cour d’Appel d’Antananarivo. La Cour Suprême de Madagascar a fait une requête pour pourvoi dans l’intérêt de la loi le 20 septembre 2016.qui supend toute la procédure.
[su_dropcap style= »simple » size= »5″]P[/su_dropcap]our le procès de l’intrusion informatique et écoute téléphonique, malgré les preuves, les personnes qui ont été poursuivies par le Doyen des Juges d’instruction par ordonnance de renvoi au Tribunal ont bénéficié du bénéfice de doute en première instance et en appel, alors que l’appel a été effectué par le Ministère public lui même et qui a bénéficié du revirement du Ministère public lors de l’audience : l’avocat général est devenu l’avocat des poursuivis. Il faut avoir vu et entendre pour y croire. Ainsi RAHARISON Gisèle le contact de DATALINK ,propriétaire de l’adresse IP qui a permis d’entrer dans le système informatique de CONNECTIC, ancien salariée gréviste de CONNECTIC ainsi que ANDRIANARIVO Antra, ancien gréviste de CONNECTIC puis salarié de DATALINK et de DATALINK ont bénéficié le bénéfice de doute. SOIENT deux jugement de relaxe alors que l’enquête a été mené par le Doyen des juges lui même.
Même chose pour la plainte avec demande d’arrestation de RANARISON Tsilavo gérant fondateur de NEXTHOPE depuis novembre 2012, avec des fausses allégations, il a réussi à mettre Solo en mandat de dépôt à Antanimora pendant cinq mois, toutes les demandes de liberté provisoire (LP) ont été refusées pour enlever ainsi à Solo la possibilité de défendre puisqu’il a été arrêté le jour de son départ en France pour rejoindre sa famille. Le procès en première instance et en appel se soldent par la condamnation de Solo à deux ans de prison avec sursis et 1.500.000.000 d’Ariary (1 milliard 500 millions) de dommages et intérêts à RANARISON Tsilavo gérant fondateur de NEXTHOPE. La condamnation de première instance n’est pas assortie de motifs, celle de la Cour d’Appel d’un motif qui contredit la traduction en française de l’attestation produite par RANARISON Tsilavo provenant de CISCO. Il n’est pas normal que les magistrats de la Cour d’appel d’Antananarivo n’ont pas demandé le traduction hors normes de cette attestation.
Heureusement qu’il y a la Cour Suprême de Madagascar qui a donné raison à Solo en faisant une requête de Pourvoi dans l’intérêt de loi (PIL) le 20 septembre 2016.
La réplique d’Audiard a toute sa place « La justice c’est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de temps en temps, le doute s’installe. » Dans ce dossier, tout le monde est d’accord qu’il se passe des choses innommables à la Cour d’appel d’Antananarivo. On va essayer de faire une chronique à travers ce blog.
Trouvez vous normal qu’une personne qui a fait l’objet d’un délit, celui qui a porté plainte pour intrusion informatique se retrouve en mandat de dépôt pendant 5 mois à Antanimora et condamné 2 ans de prison avec sursis et 1.500.000.000 d’Ariary (1 milliard 500 millions) de dommages et intérêts à RANARISON Tsilavo gérant fondateur de NEXTHOPE.