La prolifération des instituts supérieurs privés non régularisés est loin d’être maîtrisée par l’Etat, notamment par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres). Plusieurs universités privées délivrent des diplômes non homologués ni reconnus par le Fonction Publique, ce qui compromet l’avenir des étudiants malgaches. Cette situation a été toujours condamnée par l’association des instituts privés, laquelle dénonce également la concurrence déloyale entre ces établissements irréguliers et ceux légaux. Elle appelle ainsi pour la énième fois l’Etat à se manifester face à cette situation car d’après son président, Andry Rasolonatoandro, malgré la suspension de l’habilitation du Mesupres depuis ces dernières années, des instituts privés arrivent quand même à ouvrir leurs portes. Ce qui reflète la prolifération sans cesse de la création de tels établissements, un business très lucratif pour certains opérateurs. A préciser que la qualité des formations proposées aux étudiants adhérents de ces universités n’est pas conforme aux normes exigées par le ministère. Pourtant, le nombre des nouveaux bacheliers qui s’y ruent augmente toujours chaque année, lesquels n’ont guère le choix. Ils se heurtent ainsi à une manifeste arnaque de leur propre institut.
Mampionona D