Introduction : Une affaire de spoliation et de justice à Madagascar
L’affaire opposant Ranarison Tsilavo, CEO de CONNECTIC, à Solo, gérant de CONNECTIC et d’Emergent Network Systems, illustre un cas troublant de spoliation et de manipulation judiciaire. Solo fait face à des accusations d’abus de biens sociaux, basées sur des virements de 1.047.060 euros vers Emergent Network Systems, prétendument sans contrepartie. Cependant, des preuves irréfutables viennent contredire cette version, mettant en lumière des incohérences troublantes et une possible tentative de spoliation.
Acte 1 : Des accusations pour mieux spolier
En 2015, Ranarison Tsilavo, seul signataire des comptes de CONNECTIC, dépose plainte contre Solo, l’accusant d’avoir orchestré des virements injustifiés au profit d’Emergent Network Systems, dont il est également gérant. Ces accusations conduisent Solo en détention immédiate, dans des conditions qui visent à l’intimider. On lui aurait fait comprendre qu’il pourrait « sortir les deux pieds devant » s’il ne coopérait pas.
Ces accusations, combinées à la position de Ranarison Tsilavo en tant que CEO de CONNECTIC, soulèvent une question essentielle : était-ce une manœuvre pour déposséder Solo de ses droits et biens ?
Acte 2 : Les preuves qui renversent la situation
Face à ces accusations, Solo parvient à rassembler des preuves clés qui exposent les incohérences dans les déclarations de Ranarison Tsilavo et montrent une possible tentative de manipulation.
Un email du 25 avril 2012 : la reconnaissance d’une contrepartie
Dans un email signé par Ranarison Tsilavo, ce dernier reconnaît que la société Emergent Network Systems a livré à CONNECTIC des équipements pour un total de 1.365.121,68 USD et 297.032,93 euros. Cela démontre que les virements effectués avaient une contrepartie commerciale légitime, contredisant les accusations portées contre Solo.
La déclaration EX1 des douanes françaises : une preuve officielle
Un document des douanes françaises, la déclaration EX1, confirme l’expédition des matériels de France vers Madagascar. Cette preuve démontre que les transactions étaient fondées sur des livraisons réelles, et non sur des virements fictifs ou sans justification.
Des incohérences dans les déclarations de Ranarison Tsilavo
En mars 2009, Ranarison Tsilavo a orchestré une relation quadripartite entre WESTCON Africa, CISCO, CONNECTIC et Emergent Network Systems. Pourtant, devant la police judiciaire en juillet 2015, il affirme n’avoir découvert l’existence d’Emergent Network Systems qu’en 2012. Une contradiction qui fragilise la crédibilité de ses accusations.
Un email du 4 mars 2009 : la preuve d’une implication directe
Un autre email clé, daté du 4 mars 2009, mentionne une répartition de trésorerie : 20.000 euros pour IOS – facture Emergent Network Systems, signé par Ranarison Tsilavo lui-même. Cela montre qu’il était pleinement conscient des transactions financières et des liens entre CONNECTIC et Emergent Network Systems.
Acte 3 : Solo, victime d’une tentative de spoliation ?
Ces preuves mettent en lumière un scénario où Solo pourrait être victime d’une tentative de spoliation orchestrée par Ranarison Tsilavo. En tant que seul signataire des comptes de CONNECTIC, Ranarison avait un contrôle total sur les finances de la société. Il est donc difficile d’imaginer que des virements d’un tel montant aient pu être effectués sans son approbation.
Solo, malgré la perte de ses biens et son éloignement familial, continue de se battre pour rétablir son honneur. Cette affaire met en lumière non seulement les dangers des accusations infondées, mais aussi la manière dont des outils judiciaires peuvent être utilisés pour priver une personne de ses droits légitimes.
Conclusion : Spoliation, manipulation ou justice ?
L’affaire entre Ranarison Tsilavo et Solo soulève des questions essentielles sur l’utilisation abusive des accusations judiciaires à des fins de spoliation. Les preuves rassemblées montrent des contradictions flagrantes dans les accusations portées par Ranarison, ainsi qu’une possible instrumentalisation de la justice pour servir des intérêts personnels.
Cette affaire est un appel à la vigilance et à la transparence, non seulement à Madagascar, mais partout où des individus peuvent être victimes de manipulations similaires.